Textes inspirés
6.01.2015
Leçon de Ibn Taymiyya (théologien musulman - 1263-1328)
Personne ne passe par hasard dans ta vie, tous ont quelque chose à t’apporter.
Dieu ne t’envoie pas les personnes que tu désires, Il fait en sorte que celles dont tu as besoin croisent ton chemin.
Certaines t’aideront, d’autres te blesseront, d’autres encore t’aimeront puis te laisseront de nouveau seul(e)
Quelques-unes d’entre elles resteront pour toujours à tes côtés.
Mais toutes te laisseront un signe au fond des yeux qui, de temps en temps, te fera penser à elles.
Certaines personnes viennent dans notre vie comme une bénédiction et d’autres viennent comme une leçon…
Et Dieu est le plus savant.
On ignore celui qui tient à nous, on tient à celui qui nous ignore, on aime celui qui nous blesse et on blesse celui qui nous aime.
11.03.2014
L’invitation
Je ne m’intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie,
Je veux savoir à quoi tu aspires,
Et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton cœur.
Je ne m’intéresse pas à ton âge.
Je veux savoir, si pour la quête de l’amour et de tes rêves,
Pour l’aventure de te sentir vivre,
Tu prendras le risque d’être considéré comme fou.
Je ne m’intéresse pas aux astres qui croisent ta lune.
Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre souffrance,
Si les trahisons vécues t’ont ouvert,
Ou si tu t’es fané et renfermé par crainte de blessures ultérieures.
Je veux savoir si tu peux vivre avec la douleur,
La tienne ou la mienne,
Sans t’agiter pour la cacher, l’amoindrir ou la fixer.
Je veux savoir si tu peux vivre avec la joie, la tienne ou la mienne,
Si tu oses danser, envahi par l’extase jusqu’au bout des doigts et des orteils
Sans être prudent ou réaliste et sans te souvenir des conventions du genre humain.
Je ne m’intéresse pas à la véracité de l’histoire que tu racontes.
Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu’un pour rester fidèle à toi-même,
Si tu supportes l’accusation d’une trahison, sans pour autant devenir infidèle à ton âme.
Je veux savoir si tu sais faire confiance et si tu es digne de confiance.
Je veux savoir si tu peux voir la beauté, même lors des jours sombres
Et si tu peux trouver la source de ta vie dans la présence de cette beauté.
Je veux savoir si tu peux vivre avec l’échec, le tien ou le mien,
Et malgré cela rester debout au bord du lac et crier :
« Oui ! » au disque argenté de la lune.
Je ne m’intéresse pas à l’endroit où tu vis ni à la quantité d’argent que tu as.
Je veux savoir si, après une nuit de chagrin et de désespoir,
Tu peux te lever et faire ce qui est nécessaire pour les enfants.
Je ne m’intéresse pas à ce que tu es, ni comment tu es arrivé ici.
Je veux savoir si tu peux rester au centre du feu avec moi, sans reculer.
Je ne m’intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui.
Je veux savoir ce qui te soutient à l’intérieur, lorsque tout le reste s’écroule.
Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même,
Et si tu aimes véritablement la compagnie de tes moments vides.
(Tiré du livre « L’Invitation »
Ed. Harperone, San Francisco)
12.03.2014
Chanson en hommage à la polarité féminine équilibrante qui s’incarne aujourd’hui en chaque être sur Terre. A à chacun et chacune de l’accueillir dans son cœur. Livrée par la "poste stellaire" dans le coeur de Thomy le 7.12.2013
Divines, vous êtes toutes divines
A
Divines
Vous êtes toutes divines
Et vous avez
Un rôle à jouer
Divines
Vous êtes toutes divines
Et votre parfum
Embaume l’âme de chacun
A
Divines
Vous êtes toutes divines
Et vous avez
En vous tous les secrets
Divines
Vous êtes toutes divines
Et votre soleil
Est l’avenir des soleils
B
Vous êtes l’Amour
De l’Amour
Vous êtes la douceur
Du chant du cœur
Vous êtes l’Amour
De l’Amour
Sans aucun doute
Et pour toujours
A
Divines
Vous êtes toutes divines
Et vos présences
Sont la magnificence
Divines
Vous êtes toutes divines
Et comme les fleurs
Vous donnez le bonheur
A
Divines
Vous êtes toutes divines
Comme hier, aujourd’hui
Vous êtes la beauté de la vie
Divines
Vous êtes toutes divines
Et dans le noir
Vous offrez un immense espoir
A
Divines
Vous êtes toutes divines
Et vous êtes l’entrée
Du passage secret
Divines
Vous êtes toutes divines
Et vous êtes la clé
Du bonheur de l’humanité
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25.2.2013
QUAND J'AI COMMENCE A M'AIMER...
Poême de Charlie Chaplin
écrit le 16 avril 1959 à son 70ème anniversaire
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai compris que j’étais toujours et dans toutes les opportunités qui m’étaient données
Au bon endroit au bon moment.
Et j’ai compris que tout ce qui se passe est juste –
A partir de là, j’ai pu être calme.
Aujourd’hui je sais : cela s’appelle CONFIANCE.
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai compris combien je peux offenser quelqu’un
Quand j’essaye de lui imposer mes désirs
Même si je sais que ce n’est pas le bon moment et que cette personne
N’est pas prête pour cela. Et même si cette personne est moi-même.
Aujourd’hui, je sais : cela s’appelle RESPECT
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai pu reconnaître que la douleur et la peine émotionnelles
Sont juste des rappels pour que je ne vive pas à l’encontre de ma propre vérité.
Aujourd’hui, je sais : cela s’appelle ETRE AUTHENTIQUE.
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai arrêté de rêver d’une autre vie et j’ai pu voir que
Tout autour de moi était une requête de croissance.
Aujourd’hui, je sais : cela s’appelle MATURITE.
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai arrêté de me priver de mon temps libre et j’ai
Arrêté d’ébaucher plus de magnifiques projets pour le futur.
Aujourd’hui je ne fais que ce qui m’amuse et m’apporte de la joie,
Ce que j’aime et qui fait rire mon coeur,
A ma façon et selon mon rythme.
Aujourd’hui je sais : cela s’appelle HONNETETE.
Quand j’ai commencé à m’aimer
Je me suis échappé de tout ce qui n’était pas sain pour moi,
Des plats, des gens, des choses, des situations
Et de tout ce qui me tire vers le bas et m’écarte de moi même.
Au début j’appelais cela de l’ « égoïsme sain »
Mais aujourd’hui, je sais : cela s’appelle AMOUR DE SOI.
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai arrêté de toujours vouloir avoir raison
Par conséquent je me suis moins trompé.
Aujourd’hui, je l’ai reconnu : cela s’appelle HUMILITE.
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai refusé de vivre plus enfoncé dans le passé et de m’inquiéter de mon futur.
Maintenant je vis seulement en ce moment où TOUT prend place,
Ainsi je vis chaque jour et j’appelle cela CONSCIENCE.
Quand j’ai commencé à m’aimer
J’ai reconnu que ma pensée
Peut me rendre misérable et malade.
Quand j’ai pourtant appelé les forces de mon coeur
Mon esprit a obtenu un partenaire d’importance.
Aujourd’hui j’appelle cette connexion : SAGESSE DU COEUR
Nous n’avons pas besoin de craindre d’autres discussions,
D’autres conflits et problèmes avec nous-mêmes et avec d’autres
Puisque même les étoiles se télescopent parfois
Et créent de nouveaux mondes.
Aujourd’hui je sais : C’EST CETTE VIE
Copié du site http://www.bellememesanscheveux.fr/
Voici deux courts poêmes de Martine Racine, aux titres évocateurs. Ils sont tirés d'un recueil récemment paru aux Editions Elixir, intitulé "Odes à la Lumière". Le choix a été difficile tant tous les textes sont inspirés...
Semences d'Etoiles
Les graines de lumière que nous avons semées,
Et beaucoup trop souvent projetées avec rage,
Comme des éclairs lancés à l'obtuse inertie
Des troupeaux endormis, du bétail alangui,
Dans les fort discordants sursauts du désespoir,
Celles qu'ont avait serrées, bien cachées sur son coeur,
Dans leur gangue de mensonges et leurs coques bien ternes,
Celles qui ont pu échapper à l'avidité
Mécanique des basses-cours domestiques,
Voilà qu'elles ont germé, que tout a conspiré
A la révélation des trésors qu'elles gardaient.
Et nous voici portés par des fleuves d'eau vive,
Dans le scintillement foisonnant de la vie
Toute nouvellement fleurie.
Martine Racine
« Odes à la lumière »
Guerriers de Lumière
Tous ceux qui se sont écartés pour nous céder
La place au premier rang des archers de lumière,
Qui nous ont adoubés, étreints et salués,
Et tout entiers revêtus de leur espérance,
Au départ du Grand Jeu où l'on est séparé,
Et bien enchaîné aux ombres de la caverne,
Plein de courage dans l'aveuglement consenti,
Et cherchant l’œil de Dieu à la lueur des bougies,
Tous ceux-là ne nous ont nullement oubliés,
Mais ils ont entièrement ré-illuminé
La maison, pour notre grand retour imminent,
Plus triomphant encore qu'à l'accoutumée.
Martine Racine
"Odes à la Lumière"