Milena
Certaines de ses canalisations me parlent. Je les partage donc avec toi...
Bonne lecture !
Son site : http://www.elishean.fr/
25.2.2013
Le Secret : La moitié obscure de la Vérité
Maintenant, nous approchons. C’est par une expérience positive que le chercheur a commencé. Il s’est mis en route parce qu’il avait besoin d’autre chose. Il a fait des essais de silence mental et il s’est aperçu que le seul fait de son effort provoquait une Réponse, il a senti une Force qui descendait, une vibration nouvelle en lui, qui faisait la vie plus claire, plus vivante, peut-être même a-t-il eu l’expérience d’une déchirure soudaine des limites et d’émerger à une autre altitude.
De mille façons, le signe peut venir, indiquant qu’un nouveau rythme s’installe. Puis soudain, après ce départ en flèche, tout s’est voilé, comme s’il avait rêvé ou qu’il s’était laissé entraîner par un enthousiasme assez puéril après tout – quelque chose est en train de se venger en lui par une levée de scepticisme, de dégoût, de révolte. Et ce sera le deuxième signe, peut-être le vrai signe qu’il est en train de progresser et qu’il s’empoigne avec les réalités de sa nature, ou, plutôt, que la Force descendante a commencé son travail de barattage.
Le progrès, en définitive, ne consiste pas tant à s’élever qu’à décanter tout ce qui encombre – quand on est clair, tout est là. Et le chercheur découvre ses multiples encombrements.
On a souvent l’impression, sur la voie du yoga intégral, de s’être mis en route pour le meilleur et de découvrir le pire, d’avoir cherché la paix et la lumière, et de découvrir la guerre. En fait, c’est une bataille, il ne faut pas se le cacher. Tant que l’on nage avec le courant, on peut se croire bien gentil, bien propre, bien intentionné; dès que l’on renverse l’allure, tout résiste. On comprend alors tangiblement les énormes forces d’abrutissement qui pèsent sur les hommes – il faut avoir essayé d’en sortir pour voir. Et quand le chercheur aura eu une première ouverture décisive sur le haut, qu’il aura vu la lumière, il sentira presque simultanément un coup de boutoir en bas, comme si quelqu’un en lui avait mal; il saura alors ce que Sri Aurobindo entendait par cette obscurité blessée qui proteste contre la lumière. Et il aura appris sa première leçon : on ne peut pas faire un pas en haut sans faire un pas en bas.
Au lieu de prendre ces incurvations brutales comme une sorte de fatalité, le chercheur en fera la base de son travail. Ce double mouvement d’ascension et de descente constitue le processus fondamental du yoga intégral : « À chaque hauteur conquise, nous devons revenir sur nos pas pour faire descendre l’illumination et le pouvoir nouveaux dans le mouvement mortel d’en bas », c’est à ce prix seulement que la vie se transforme, sinon nous restons à poétiser et à spiritualiser sur les sommets, tandis qu’en dessous, la vieille vie cahote.
Pratiquement, le mouvement de descente ne s’accomplit pas par une décision arbitraire du mental – moins il s’en mêle, mieux cela vaut et, d’ailleurs, on se demande bien comment le Mental pourrait « descendre », assis là derrière son petit bureau?… C’est la conscience-force, éveillée et individualisée en nous, qui fait tout le travail, spontanément. Dès que nous avons touché une intensité de conscience ou de lumière, automatiquement elle exerce une pression sur le reste de la nature et fait jaillir les obscurités ou résistances correspondantes. Tout se passe comme si l’on introduisait brutalement un excès d’oxygène dans les bas-fonds : quelques murènes et barbillons divers se débattent anxieusement, ou même éclatent.
C’est un étrange renversement de conscience, comme si l’on passait d’une chambre illuminée à la même chambre obscure, d’une chambre joyeuse à la même chambre douloureuse – tout est semblable et tout est changé. Comme si c’était la même force, la même intensité vibratoire – peut-être même une vibration identique – mais affectée soudain d’un coefficient négatif. On perçoit alors, presque à la trace, comment l’amour par exemple, se change en haine et le pur en l’impur – tout est le même mais à l’envers. Et tant que nos états psychologiques seront simplement l’envers d’un autre, et notre bien l’envers du mal (peut-être faudrait-il dire l’endroit du mal?) il n’y a pas d’espoir que la vie se transforme. Il faut radicalement autre chose – une autre conscience.
Tous nos poètes et nos esprits créateurs ont particulièrement connu ces écarts de conscience; en même temps que ses Illuminations, Rimbaud avait accès à d’étranges domaines qui lui faisaient « dresser des épouvantes »; lui aussi obéissait à la loi du renversement obscur. Mais le chercheur intégral, au lieu d’être ballotté d’un bout à l’autre inconsciemment, et de monter sans savoir comment ou de descendre sans le vouloir, opérera méthodiquement, consciemment, sans perdre son équilibre, et surtout, en s’abandonnant avec une confiance croissante en cette Conscience-Force qui ne suscite jamais plus de résistances qu’il ne peut en supporter et ne dévoile jamais plus de lumière qu’il n’en peut contenir. Après avoir vécu assez longtemps entre deux crises, nous finirons par nous apercevoir d’une méthode dans l’action de la Force, et que chaque fois que nous semblons quitter la courbe ascendante, ou même perdre une réalisation acquise, c’est pour retrouver au bout la même réalisation, mais à un degré immédiatement au-dessus, élargie, enrichie de tout le reste de notre domaine qui, par notre « chute » précisément, est venu s’intégrer dans la lumière nouvelle – si nous n’étions pas « tombés », ce bas ne serait jamais venu s’adjoindre à notre haut (…)
La progression du yoga intégral ne décrit pas une ligne droite qui va se perdre de plus en plus haut, sur une pointe de plus en plus tenue, mais une spirale, dit Sri Aurobindo, qui lentement, méthodiquement, annexe tous les niveaux de notre être dans une ouverture de plus en plus vaste et sur une base de plus en plus profonde. Et non seulement nous distinguerons une méthode derrière cette Force, ou cette Conscience-Force plutôt, mais des cycles réguliers et un rythme aussi certain que celui des marées et des lunes; plus on progresse, plus les cycles deviennent vastes, plus ils se relient à un mouvement cosmique, jusqu’au jour où nous pouvons percevoir dans nos propres descentes, les descentes périodiques de la conscience terrestre, et dans nos propres difficultés, tous les remous de la terre qui résiste et se révolte.
Tout sera si intimement lié, finalement, que l’on pourra lire dans les plus petites choses, dans les plus infimes accidents de la vie quotidienne et des objets que l’on touche, le signe des dépressions plus vastes qui vont passer sur les hommes et les faire descendre, et monter, eux aussi, sur la même crête évolutive. Alors nous verrons que nous sommes infailliblement conduit vers un But, que tout a un sens, même les choses les plus minuscules – pas un détail ne bouge sans que tout bouge – et que nous sommes en route pour une aventure plus grande que nous ne l’avions pensé.
(…)
Si nous voulons atteindre le But, il faut donc en finir avec notre manichéisme et arriver à une compréhension réaliste de ce que Sri Aurobindo appelait « la moitié obscure de la Vérité ». « La connaissance humaine, dit Sri Aurobindo, jette une ombre qui cache la moitié du globe de la Vérité de son propre soleil… Sous prétexte de vérité absolue, le mental rejette la fausseté, mais c’est l’une des raisons principales de son incapacité à atteindre la Vérité ronde et parfaite. » Si nous éliminons tout ce qui va de travers – et dieu sait que ce monde est plein d’erreurs et d’impuretés – nous arriverons à une vérité, peut-être, mais ce sera une vérité vide. Le commencement pratique du Secret est de s’apercevoir, d’abord, puis de voir que chaque chose en ce monde, même l’erreur la plus grotesque et la plus égarée, contient une étincelle de vérité sous le voile, parce que tout est Dieu ici-bas qui s’avance à Sa propre rencontre; il n’y a rien en dehors de Lui. « En fait, l’erreur est une demi-vérité qui trébuche à cause de ses limitations; souvent c’est la Vérité qui porte un masque pour s’approcher de son but sans qu’on la voie. »
(…)
Il y a une vérité d’Amour derrière le mal. Plus on descend vers les cercles infernaux, plus on découvre l’immense besoin au fond du Mal, et que l’on ne peut rien guérir sans une intensité semblable : une flamme s’allume dedans, de plus en plus puissante et chaude sous la pression suffocante – il n’y a plus qu’Elle, plus qu’Elle, c’est tout – comme si seul l’Amour pouvait affronter la Nuit et la convaincre de sa moitié de lumière. Comme s’il avait fallu toute cette Ombre pour que puisse naître l’Amour. En vérité, au cœur de toutes les ombres, il est un mystère inverse. Et si nous avons chacun une difficulté particulière, à la fois contradiction et signe de notre destin, il se pourrait, de même, que les grandes failles de la terre, vulnérable, pécheresse, douloureuse, ses mille et un trous de pauvresse, soient le signe de son destin et qu’un jour elle doive incarner l’Amour parfait et la joie, parce qu’elle aura tout souffert et tout compris.
A mesure que l’on avance, la ligne supraconsciente recule vers le haut, la ligne subconsciente recule parallèlement vers le bas; tout s’élargit, tout s’illumine, mais tout se referme aussi, tout s’accuse autour d’un seul point sombre, de plus en plus aigu, de plus en plus crucial, serré, comme si l’on avait tourné pendant des années et des années, des vies, autour d’un même Problème sans jamais le toucher vraiment, et puis c’est là, accroché au fond du trou et se débattant sous la Lumière – tout le mal du monde en un point.
L’heure du Secret est proche.
Car la loi de la descente n’est pas une loi de fer ni de péché ni de chute, pas plus qu’elle n’est une loi de repentir et d’évasion céleste, mais une Loi d’or en vérité, une insondable Préméditation qui nous tire en bas en même temps qu’en haut, jusqu’au fond du subconscient et de l’Inconscient, jusqu’à ce point central, ce nœud de vie et de mort, d’ombre et de lumière, où le Secret attend. Plus on s’approche du Sommet, plus on touche au Fond.
Miléna
Citations de Sri Aurobindo : "L’aventure de la conscience" Satprem (p.259-262 p.265 p.267-268)
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Avril 2012
Voici un enseignement que j'ai lu hier et que je viens de relire attentivement ce matin. Je le partage avec toi sans attendre tant il me paraît pertinent, percutant même. Il reprend des notions déjà connues mais les met en relation les unes avec les autres pour en faire un enseignement puissant...
A savourer à petites gorgées, car il est corsé !
Bonne dégustation,
Avec Amour, Mayäna
L’âme est échelonnée en plusieurs niveaux. Nous sommes tous Un et c’est une évidence à partir d’un certain niveau dont nous n’avons pas ordinairement conscience et c’est la raison de l’illusion de la séparation.
Lorsque nous travaillons avec l’Énergie, il est impératif de rendre son Pouvoir à la Divine Dimension de notre Être, (l’Eïn Soph) et de ne plus rien vouloir.
Nous agissons par le NON-FAIRE. Cette annulation totale de soi est la seule garantie de ne pas interférer avec le libre-arbitre du receveur.
La limite entre spiritualité et occultisme est extrêmement ténue ; elle se situe au niveau de l’intention préalable ; cette limite s’apparente à la différence entre Service d’autrui et Service de soi. La nécessité de la pureté de l’intention nous renvoie au thème récurent de la tradition kabbalistique, la notion d’idolâtrie (Avoda Zara ).
Il est dit du plus grand idolâtre de l’histoire biblique, Bilaam, qu’il atteignait le niveau prophétique de son « âme frère » et ennemi, Moïse. Le Canal Prophétique ne dépend aucunement du choix de Service, mais il est inopérant en cas de « servitude », et c’est ce que nous allons essayer de démontrer.
Il y a idolâtrie à partir du moment où s’exprime le désir de recevoir pour soi-même, même si cette expression est inconsciente.
Faire appel à un intermédiaire extérieur à soi est idolâtrie, même si c’est un archange, car tout archétype fait partie intégrante de nous-même. L’appeler en tant qu'entité extérieure, icône, et demander une aide pour soi-même afin de réaliser quelque chose pour autrui est un expression du « Service de soi ».
Les anges, les archanges, sont des parties de notre être multidimensionnel, elles sont à notre service et demandent à être reconnues et aimées en tant que telles .
« Quand vous naissez, vous avez l’impression que votre âme est divisée. Une partie de cette division est ce que vous pourriez appeler « vos guides ou vos anges ». Vous dites parfois que vos anges et guides sont comme ceci ou comme cela, et qu’ils semblent vous aider. La réalité est que, c’est VOUS qui êtes ces anges et guides, puisqu’ils font partie de votre propre champ, de votre propre bulle énergétique qui à un diamètre de 16 mètres [52,49343832021 pieds]. » Kryeon
Avoir conscience que l’on ne fait rien par soi-même et que seul Dieu agit à travers soi est la manière religieuse de gérer ce phénomène inhérent à notre conscience de séparation. Mais il y a un autre moyen.
Nous pouvons tout simplement choisir de comprendre que nous sommes consciemment canal de parties multidimensionnelles de notre Être, que ces parties sont toutes UN, et que cet Absolu Infini et Inconnaissable UN agit à travers nous alors que nous lui avons rendu notre Volonté. » Que ta volonté soit faite et non la mienne » exprime parfaitement cette exigence de pureté de l’intention qui caractérise une conscience quantique.
Vouloir se servir de la Loi d’Attraction est idolâtrie.
Le fameux « secret du Secret » dont on parle beaucoup actuellement est un véritable piège pour l’égo. C’est d’ailleurs une proposition faite par certains organismes reliés au groupe « Bildelberg et toute la clique illuminatis », qui se servent de la confusion ambiante pour inonder le marché avec leur process de « mind contrôl »… j’ai été moi-même sollicitée un nombre incalculable de fois par mail ou via les réseaux sociaux, pour adhérer à cette illusion. Combien est grand le charme de l’illusion !!!! Beaucoup se font prendre à ce jeu bien organisé par ceux du Service de soi. Mais ils ne font que leur boulot !
Rendre son pouvoir à la Divine Providence signifie ne plus accorder aucun crédit à la loi d’Attraction afin de sortir des limites de la Gravité.
Servir autrui est identique à Servir soi du point de vue du Créateur… Lorsque nous aurons atteint la 6ème dimension, il n’y aura plus de séparation, Soi et Autrui ne seront plus qu’Un et servir Autrui deviendra un leurre… Ce qui est important est de conscientiser le Service que nous avons choisi ici en 3D, et ne pas se laisser manipuler par « Ignorance » et rester en servitude.
« La notion de Service implique de se confronter à une tout autre réalité, un engagement une fois pour toute, qui se situe parfois à mille lieues du champ d’observation directement dépendant de la zone de confort que vous avez souhaité vous attribuer. Le Service est bien plus contraignant que la Servitude ! … lorsque vous accueillez l’échelle de la multidimensionnalité au sein de votre parcours de vie, et cela, à chaque instant. Vous engagez la totalité de votre Être au sein du Service dans le choix immuable qu’ordonne votre polarité et ne connaissez plus la servitude. »Les Hathor
Vous connaissez « Ignorance » ? … C’est l’ennemi n°1 de la Conscience , ce que la Torah appelle Amalec et cela nous est révélé au sein de l’évangile selon Thomas :
40. Jésus a dit : « Un cep de vigne a été planté hors du Père : n’étant pas fort, il sera extirpé à sa racine et il périra. » Manuscrit de Nag Hamadi.
Matière = Energie = Information.
Si Conscience ne se marie pas avec Amour, quelle sera la nature de l’Information ?
La « Conscience » est séparation entre l’Absolu Divin, le Monde à Venir (Olam ha ba) et le sentiment d’être, ce Monde ici et maintenant (Olam ha zé).
« Ce sentiment qu’on appelle « concience » est en fait la simple manifestation concrète du fait que l’infini est inaccessible. Comme il n’est jamais réalisé, il est toujours un BUT en toutes
directions, en toutes dimensions : dans l’espace, dans le temps, en qualité, en nombre. »
« Cette inaccessibilité implique que l’infini est toujours un à-venir, un « extérieur ». Cela engendre l’Etre, c’est-à-dire le sentiment d’être le centre, un zéro au milieu d’un infini. »
Frank Hatem
Selon Frank Hatem, la Conscience n’est que la séparation des deux pôles apparents de l’Être-Tout. L’amour est ce qui réunit ces deux pôles.
Travailler avec l’énergie, offre un puissant pouvoir créateur. Et c’est là le grand danger, la force de l’Esprit sur la Matière.
Avoir quelques notions de physique quantique permet de comprendre le fonctionnement de la conscience, les notions d’énergie et de « pensée créatrice ».
Chaque cellule a une mémoire vibratoire (signature fréquentielle), et forme un champ ondulatoire.
C’est parce que le réel n’est ni ondulatoire, ni corpusculaire qu’un individu doté d’une forte volonté psychique peut rectifier le champ vibratoire d’un autre individu et rééquilibrer son harmonie. Plus une personne sait utiliser l’énergie, plus elle peut changer le réel. L’Intention est bien d’une importance capitale !
Il est possible de rééquilibrer un individu grâce à l’information transmise dans la particule, simplement par connexion des champs de conscience entre l’observateur -le sujet- et la chose observée – l’objet-.
Tout est relié à tout, ce qui signifie aussi qu’à partir du moment où l’on connaît la fréquence énergétique de l’autre, on est connecté à lui. Dès lors, il se crée un échange, une influence. C’est le postulat de l’unicité de l’univers. Pour connaître la fréquence énergétique d’une personne, il suffit de la rencontrer, voir et observer sa photo ou lui parler au téléphone …
Les scientifiques se sont aperçus que le simple fait d’observer modifiait le résultat de l’expérience. La conscience qui observe une expérience, influence le résultat de l’expérience.
Cela signifie que la volonté de pensée en conscience peut changer le cours des choses. La psyché a le pouvoir de modifier la matière. Cela signifie aussi que la réalité n’est pas là une fois pour toutes et qu’elle dépend de ce que nous avons décidé ensemble de voir. Nous sommes tous reliés à une Matrice.
La pensée est Pouvoir d’une Intention.
« Une intention est un ensemble de vibrations qui émanent de l’individu, dans une orientation précise et définie, afin de favoriser son déploiement. Elle correspond à la flèche que l’archer dirige vers sa cible. Tout ce que porte en lui un individu crée des vibrations qui émanent de lui et irradient autour de lui. Ces vibrations, qui répondent à la loi universelle d’attraction, attireront vers lui ou l’attireront vers l’équivalent de ce qui les crée. » Pierre Lessard
L’Intention sans intention est la condition qui permet de repousser le « désir de recevoir pour soi-même » qui émane de l’égo et dont nous ne sommes, le plus souvent, pas conscients.
Il serait vain de croire que notre mental puisse repousser l’égo autrement qu’en s’annulant totalement.
Pour accepter de s’annuler il suffit simplement d’accepter que nous ne pouvons pas accéder consciemment à la totalité de nous-mêmes.
Apprendre à se séparer de sa conscience n’est pas une mince affaire, et cela demande beaucoup de Foi. La Foi (Emouna) se construit sur l’Assurance (Bitah’on). Je ne me contente pas de croire, je suis sûre…
« Assurance » n’est pas un vain mot lorsqu’on parle de spiritualité, nous n’avons plus besoin de souscrire un quelconque « contrat » au cours d’un quelconque rituel, nous n’avons plus besoin de proclamer des décrets ou de réciter de longues invocations. Il n’est même plus nécessaire de visualiser quoi que ce soit, il suffit de s’en remettre à cette « Assurance » qui construit notre Foi.
La Reconnaissance du Saint Esprit
« C’est quoi au juste, le Saint-Esprit ? Eh bien, c’est l’Esprit sacré ou l’Esprit de sainteté ! Bien, et après ? Est-ce le Soi-supérieur ? Non. Est-ce que ce sont les anges qui sont autour de vous ? Non ! C’est une énergie bienveillante et serviable qui semble représenter tout ce qui EST. Se peut-il qu’une partie de vous soit partout – omniprésente ? La réponse est, oui. Comment vous expliquer avec des mots du langage humain, que, lorsque vous êtes dans un état quantique vous êtes unis avec tout ce qui EST ? Ceci permet à la synchronicité d’entrer en jeu. Bon nombre d’entre vous comptent sur ce système, afin de réaliser ce qui est appelé « la cocréation ». » Kryeon
L’Esprit de Sainteté arrive lorsque par la totale annulation de notre « Intention sans intention », nous faisons descendre l’Absolu dans toutes nos parties d’être ; ainsi, petit à petit, elles finissent par lui ressembler et ne faire qu’UN … C’est le moment où l’être humain devient un ange.
La « Joie d’être » est la condition sinéquanone de ce phénomène.
Il est impossible de parler d’Amour Inconditionnel, de « SAINT-ESPRIT », si la « Joie d’être » n’est pas omniprésente dans notre vie. Nous devons savoir que « la Joie » est comme la luminescence supérieure qui apparaît dans la Bible comme « la Manne »… Mayim Noukvin (les Eaux Féminines), s’écrit Manne en français.
La véritable Joie est une reliance à l’énergie du Féminin Divin (Shekhina) en chacun de nous. On ne peut concevoir d’autre joie que cette reliance omniprésente, qui est amour inconditionnel, manteau bleu de la Grâce, le Bleu de Sirius.
« Le crâne de cristal de Marie Madeleine contient le liant d’amour qui unit tout le savoir contenu dans la bibliothèque du Souffle, car sans cet amour, le puzzle ne peut être reconstitué. Mais n’imaginez pas que cet amour ressemble à ce que vous connaissez et essayez de reproduire avec vos sentiments, vos émotions, cela n’a rien à voir.
L’Amour qui lie le Tout est sans émotion aucune, c’est une force, qui n’est ni attraction ni répulsion, vous l’approchez de très loin lorsque vous envisagez la Bienveillance, mais c’est de si loin, que vous n’avez pas la moindre notion de l’ampleur de ce lien. La ligature est le secret le plus absolu de la création et c’est le secret du Féminin. Il n’y a qu’une femme pour relier une famille, n’est-ce pas ? Et bien c’est une image et vous fonctionnez par images. » Les Hathor
« Le Bleu de Sirius est donc inscrit dans votre âme dans sa partie définitivement incarnée, mais continue … » Les Hathor
Le « SAINT-ESPRIT » et son reflet, la « Joie d’être », est inscrit en notre âme dans sa partie définitivement incarnée nommée « souffle », c’est à dire Rouah’ par la kabbale.
La compréhension kabbalistique des cinq niveaux de l’âme et de leurs correspondances avec nos doigts, permet de comprendre le fonctionnement réel de l’âme et ainsi agir avec précision pour évoluer vers plus de perfection.
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- YEH’IDA correspond à l’Auriculaire, l’Êtreté, l’Absolu, Ein Soph. 5ème partie de l’âme, tangence avec le eïn sof (l’infini), situation d’Unité, d’adhésion/union au Divin. Seul l’humain est doté de cette partie d’âme non incarnée ; Auriculaire (aura, auréole) …
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- H’AYA correspond à l’Annulaire, les Intentions profondes, monde de l’Émanation, « olam ha Atziluth«. 4ème partie de l’âme, la forme archétypale, « l’Âme groupe », les animaux ont également cette partie d’âme non incarnée en leur être. C’est la Matrice de Groupe, l’information de Vie, qui bizarrement correspond à l’annulaire (annuler) …
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- NESHAMA correspond au Majeur, les pensées, monde de la Création, olam ha Beryah. 3ème partie de l’âme, le plus haut degré de l’être, séphira Kether, la Couronne.
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- ROUAH’ correspond à l’Index , les paroles, monde de la Formation, olam ha Yetzirah. 2ème partie de l’âme, le siège du bien et du mal, séphira Tiphereth, le monde moral.
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- NEPHESH correspond au Pouce, les actes, monde de l’ Action, olam ha Asiah. 1ère partie de l’âme, la cristallisation, la vie animale et les désirs, séphira Yessod, le monde matériel, sensuel.
Le monde de ROUAH’ est le monde de la Formation, le olam ha Yetzirah, représenté par l’index qui montre l’autre du doigt. C’est le siège du mental/émotionnel, mais c’est aussi là que se trouve le manteau bleu de la Grâce, le Bleu de Sirius.
Belle leçon que nous donne ici la kabbale et les Hathor, car à ce niveau de la parole engendrée se fait la distinction entre bon et mauvais, c’est le le siège du Discernement.
Le monde de Yetsirah est le monde astral, le monde de la forme et de l’émotion, le monde angélique où intelligences et êtres incorporels résident, drapés dans un habit de lumière, ils prennent forme pour apparaître aux hommes. Le Sepher Yetsirah, livre de la formation, traite de l’origine de l’univers et de l’humanité et révèle le secret des lettres. La langue hébraïque associe des lettres et des nombres : chaque lettre suggérant un nombre et chaque groupe de lettres possédant une signification numérique vitale.
L’Enfer est pavé de bonnes intentions.
La conscience trompeuse d’une Dualité est à l’origine de l’idolâtrie qui considère le Créateur comme un supérieur hiérarchique, et elle est aussi l’origine de la Nécessité du travail sur la matière. Cette conscience trompeuse classe les évènements selon deux points de vue opposés, Bien et Mal. Les guerres de religion ont prouvé l’aberration de la volonté de faire le bien, qui en tant que « réaction de Servitude » génère un engagement qui va à l’encontre du Service Divin.
L’Intention sans intention, n’obéit à aucune servitude, elle est Conscience de notre Immortalité. Cette Conscience est quantique.
Mais n’oublions pas qu’elle n’est que « Conscience », et sans les Noces célestes avec Amour, Conscience n’est en fait que séparation ….
En pratique, nous n’avons aucune autre possibilité que de refuser toute intention. L’Intention devient donc « Attention sans intention », elle devient « écoute ».
« L’ acceptation du joug de la royauté des cieux est véhiculée par le mantra Shema Israël, (écoute Israël). » Talmud
Il y a un paradoxe entre les mots « conscience » et « quantique », l’un ne peut pas aller avec l’autre, c’est une impossibilité technique et pourtant nous l’utilisons ; alors serions-nous en train de poser des mots les uns à coté des autres sans que cela ait une véritable signification ?
La « Conscience Quantique » est l’ouverture d’une porte multidimensionnelle, une « stargate » en chacun de nous. Le moment où on va passer dans une autre dimension de temps, un saut vers l’inconnu en totale confiance.
C’est le passage dans une autre « densité de temps », un moment où la conscience ordinaire de séparation devient le témoin d’une autre conscience qui agit par intuition évidente, entièrement « guidée quantiquement » par des aspects archétypaux, auxquels nous avons donné des noms différents selon nos origines personnelles.
Nous ne sommes jamais seuls …
Plusieurs Consciences sont avec nous. Chaque aspect est une conscience et une étincelle de l’Âme du premier homme, l’Adam Kadmon, le Christ, que nous devons réparer, puisqu’il a été brisé en 288 étincelles,144 mâles et 144 femelles, qui ensemble font les 144 000 âmes descendues avec Sanat Kumara, l’Ancien des jours, pour créer ce monde.
Ils nous suffit d’écouter pour s’apercevoir que ces présences sont consciences en nous et que nous devons toutes les relier au Eïn Soph, Absolu, Infini, UN, duquel elles émanent… et qui est notre Divine Présence Infinie.
Sacré boulot …! Et on est pas prêts d’y arriver si on a pas enfin choisi de s’engager dans un Service !!! … Quel que soit le Service que vous choisirez, il faudra être conscient de ce que vous servez, sans quoi vous resterez en servitude. L’important est de s’engager en pleine conscience.
« Peu importe le choix de la polarité, seul l’engagement est décisif, c’est la Règle, le troisième terme, le secret du Saint Esprit, la promesse du cinquième élément, l’attribut quantique ou enfin, la ligature du 13ème Son. » Les Hathor
La ligature quantique se pratique en tissant nos différentes consciences en UN seul tissu de Service Divin.
« Tu feras de saints vêtements à Aaron…, pour gloire et pour ornement ». Ex. 28:2.
Le Grand Prêtre hébreux portait un tissus appelé Ephod (du verbe aphad, qui signifie lier, attacher, ceindre), qui était censé relier au monde divin afin d’expier les péchés du peuple, d’opérer la transmutation des mémoires et de pratiquer la guérison causale.
EPHOD ou Ipod ….. ? Les mots ne se ressemblent jamais par hasard.
Le monde de ROUAH’, le Souffle, le Verbe, est aussi le monde de la TransFormation qui s’opère par le choix de l’AlterNative. Sommes-nous connectés à l’Eîn Soph reste la seule et unique Question.
« Vous allez recevoir des messages concernant la totalité de vos existences et de vos liens. Il vous faudra y attacher une très grande importance. Ceux que vous croisez sont liés à vous d’une façon ou d’une autre et les interactions, entre vous, seront de plus en plus significatives de la mission qui est la vôtre.
Essayez de discerner à quel point ce monde est intriqué ; ce qui se déroule chez l’un est un reflet de ce qui se passe chez l’autre, et ce reflet est démultiplié pour une multitude interconnectée. Lorsque vous annulez en vous un lambeau de discorde, vous le faites pour une « sacrée » bonne partie de l’humanité, le savez-vous ?
Certains n’ont pas encore compris qu’il était pressant d’agir et se reposent en eux-mêmes sur des concepts erronés, laissant leur part à la Providence. Pourtant c’est aujourd’hui qu’il faut se tourner vers l’autre, sans discontinuer. » les Hathor
Nous sommes tous reliés et ce que nos réalisons rejaillit sur toute la terre ; nous avons la Responsabilité de la trace que nos actes et nos pensées laissent en ce monde.
Que nous soyons des morts-vivants en servitude ou des Individus engagés dans un Service, nous laissons une trace. La trace que nous laissons a une action exponentielle et nous devons donc nous engager et quitter la servitude de l’ignorance.
« Vous êtes puissants tous ensemble et vous savez maintenant que vous pouvez tout changer, alors agissez, ne restez pas les bras croisés satisfaits de vous-même, optez pour la remise en question permanente car le monde se crée à chaque instant, faites comme lui, recréez-vous, inconditionnellement. Libérez ce qui est emprisonné dans l’ombre.
Cette recréation permanente est source de grande joie, elle actualise vos potentiels et révèle tous vos dons. A chaque petit pas vers la libération d’une étincelle, vous rayonnez encore un peu plus votre pouvoir Divin… Veillez à écouter. » Les Hathor
RETROUVER le VERT …
La Conscience de séparation JAUNE doit épouser l’Amour Inconditionnel BLEU, ainsi naîtra le VERT, poumon du Service Divin comme la forêt est le poumon de la Terre.
« Lorsque vous aurez appris à habiller vos blessures du manteau bleu de Sirius, de cet Amour infini, vous n’aurez de cesse que d’aller vers l’Autre et d’embrasser sa douleur car elle est vôtre également, ainsi vous serez en mesure de réparer. Inscrivez-vous dans ce monde, et soyez annulés. Votre présence est requise pour opérer tous les changements que vous voulez voir se réaliser. Relevez vos manches et commencez à réellement travailler au service de vos rêves, investissez-vous et ne laissez personne sur le bas-coté. » Les Hathor
Ecrit le 17 avril 2012, suite au premier LUNDI de la Guérison Causale par les Hathor.
Miléna
Les Lundi de la Guérison causale avec les HATHOR Maîtres généticiens de Sirius. Tous les Lundi à partir de 19h. 9 rue Ganneron, Paris M° Place Clichy. Salle le Baton de Parole, fond de la cour.
Participation 15 euros (pensez à amener une bouteille d’eau afin de l’encoder des énergies reçues).